Une nation entière parquée dans des camps de réfugiés
Les camps de réfugiés sont dispersés aux quatre vents de la terre arabe, de son Maghreb le plus extrême à son Machreq le plus proche : la nation arabe tout entière est démembrée à ciel ouvert !
D’un pays à l’autre les chiffres varient, mais ils sont des millions d’hommes et de femmes, de vieillards et d’enfants ; certains, repliés sur eux-mêmes, s’abîment dans les spectres de leurs souvenirs, suivant d’un regard vide les volutes de fumée de leurs cigarettes. Les femmes, quant à elles, s’affairent à balayer le sable (ou la neige, c’est selon la saison), à nettoyer le pourtour de la tente, autant que possible. Et lorsque les fourgons de la complaisance internationale ou arabe apparaissent à l’horizon, tout le monde accourt et s’y agglutine, chacun arrache sa part de charité avant qu’un autre ne s’en empare...